Aristide Bancé, qui était le manager de l’équipe nationale de football du Burkina Faso, a décidé de quitter son poste. M. Bancé était en procès avec l’ancien président de la Fédération de football du Burkina Faso et avait de mauvaises relations avec certains joueurs de l’équipe nationale. Cela l’a forcé à démissionner de son poste de manager. M. Bancé a écrit sur Facebook qu’il voulait maintenir la discipline au sein de l’équipe et aider à obtenir de bons résultats, mais que certains joueurs avaient demandé sa démission. Il a donc décidé de quitter son poste plutôt que de continuer à travailler dans un esprit de méfiance. M. Bancé a également déclaré qu’il n’avait pas averti l’actuel président de la Fédération de football de sa décision avant de la rendre publique.
«J’avais pour credo de travailler à la discipline au sein des Étalons, pour des résultats efficients de notre équipe nationale et la valorisation de notre drapeau. Vous m’avez vu jouer. Vous savez que je n’ai jamais triché sur le terrain. Autant, je n’ai pas changé de posture en tant qu’encadreur. Mais aujourd’hui encore, il me revient à l’esprit la sortie de certains joueurs avec à leur tête, leur porte-parole réclamant mon départ. Après tout ce temps, j’ai réfléchi, personnellement, et ai trouvé sage de souscrire à leur volonté. Sinon, comment pourrions-nous travailler dans un esprit d’inimitié ? Avec en sus ces atmosphères délétères créés au sein de la fédération de football », écrit Bancé sur sa page Facebook avant de poursuivre. «Au moment où je publie ce texte, je rends solennellement ma démission au sein de la Fédération Burkinabè de Football, et cela, sans avoir averti au préalable mon grand-frère président de la FBF. Il me semble qu’on nous reproche notre proximité filiale. Comme si Aristide Bancé que je suis était un intrus, un parvenu, un moins que rien qu’on a ramassé dans la rue pour lui faire des faveurs imméritées. Ce n’est pas de ma faute, le coup du destin. Il y a eu des TM avant moi, et je ne suis même pas arrivé à cette responsabilité par le biais de mon frère, mais sous suggestion d’autres personnalités. J’ai un parcours, après tout, et je ne supporte pas qu’il soit minimisé à ce point, aussi aveuglément, aussi irraisonnablement ! J’ai même lu des commentaires où l’on affirme que je serais accroché à mon salaire de T.M, salaire qualifié de juteux par certains, et qui m’a arraché des rires en sourdine ».